Je m’écoute, donc je suis

Maintenant que vous connaissez mieux l’auteur et le sujet de ce site, je voudrais aborder notre sujet central en posant peut-être un autre regard sur la douleur.

Il n’est pas question de rendre la douleur encore plus douloureuse, rassurez-vous. Je dirais même au contraire que cela va vous faire sourire.

Il m’importe que la douleur soit au centre de nos préoccupations, tout comme un patient est ou devrait être au centre de toute activité médicale.

 

Ma petite douleur

Quand une douleur se manifeste, cela provoque souvent une crispation du corps et de la pensée. C’est l’annonce d’un scénario que l’on s’efforce d’éviter. « Zut, j’ai fait un faux mouvement ! », pour prendre un exemple poli.

Si c’est plus grave, on se sent vite inquiet, insécurisé et on perd confiance en son propre corps.

Il me faut tout d’abord vous poser une question : « Est-ce que vous aimez votre corps ? »

Il est là, nous porte, nous transporte et nous permet de vivre et de voyager sur cette terre, de faire toutes ces expériences jusqu’au bout de toutes les perceptions qu’il met à notre disposition.

Il est cette organisation extraordinaire qui se déroule en arrière-plan, toujours à l’écoute de nos besoins, de nos pensées et de nos désirs. Il est ce que nous sommes incapables de créer dans sa complexité globale et spécifique.

Non, je ne suis pas en train de vous dire que vous êtes ingrat de ne pas l’apprécier à sa juste valeur, je dis juste qu’il est notre ami le plus intime, le plus dévoué, le plus fidèle qui soit, toujours prêt à nous supporter, même quand on ne se supporte plus soi-même.

En d’autres termes, il est notre meilleur ami.

 

La magie de l’écoute

Lorsque votre meilleur ami vous appelle au secours même au milieu de la nuit, qu’est-ce que vous faites ? Vous râlez ?
Non, vous écoutez, vous prenez votre voix de velours rassurante, vous consolez, vous écoutez encore et encore jusqu’au petit matin…. .

Vous voyez où je veux en venir ?

Essayez la prochaine fois, ou est-ce déjà maintenant, lorsque votre corps vous enverra un signal d’alerte.

La douleur a besoin d’être accueillie, écoutée, dorlotée, bichonnée. Souvenez-vous lorsque vous étiez enfant. Ce n’était pas tant le Pulmex que votre maman étalait sur votre poitrine, que son sourire, son regard, sa main chaude, son attention totale qui vous faisait un bien fou.

Et bien maintenant soyez votre propre mère, prenez votre douleur dans vos bras, bercez-la, rassurez-la, parlez-lui. Personne ne peut le faire mieux que vous. La douleur n’est pas insensible, vous serez même surpris de sa réaction.

Une douleur mise de côté, c’est comme cette lettre que vous avez reçue, mais pas ouverte.

Des maux pour le dire

Et pour aller plus loin, voyez-vous, même si vous subissez cette douleur (que ce soit à travers une maladie, un accident ou un incident), même si cela vous tombe dessus au moment le plus inopportun, votre corps vous montre :

  • que son système de communication fonctionne parfaitement
  • qu’il est capable de percevoir ce qui ne va pas, d’envoyer le message
  • que tout le circuit de la transmission est indemne
  • que la réception, le décodage et l’analyse par les zones du cerveau sont au top
  • Bref, qu’il est dans une forme olympique, sans compter la vitesse du processus. De quoi faire pâlir le système de communication informatique !

Et c’est pourquoi vu de cet angle, je conclus en vous disant :

« Vous avez mal ? Tant mieux ! »

Réflexions sur la douleur

Gardez à l’esprit que lorsque le corps ne transmet pas ou plus la douleur, la situation devient encore plus compliquée, voire dangereuse.
Et maintenant voyons comment être à la hauteur de cet appel au secours et comment trouver des éléments de réponse.
Je vous invite à me suivre soit sous « CARNET D’IDÉES« , soit sous « ARTICLES RÉCENTS ».

Amicalement

Signature Le mal de dos au quotidien

Des maux pour le dire

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