S’il est juste de prétendre que dans la vie les épreuves et les difficultés nous font grandir et nous rendent plus forts, la douleur, elle, nous fait rétrécir et nous affaiblit.
Je ne sais pas si vous connaissez ce sentiment de soulagement en sortant de chez le médecin, de la pharmacie ou de l’hôpital, une ordonnance ou une lettre de recommandation à la main. Un soupir de soulagement parce qu’on a posé un nom, un diagnostic ou tout au moins une explication au phénomène douloureux que vous subissez.
Enfin vous avez la preuve que vos symptômes n’étaient pas psychosomatiques, ni que vous étiez juste du genre sensible, à trop vous écouter : vous tenez entre vos mains ce qui va vous permettre de vous déculpabiliser et de justifier la fatigue, l’irritabilité, l’absence au travail, le manque d’assiduité à la tâche, les refus d’invitations pour ne citer que quelques-unes des conséquences vécues.
On a mis un mot sur vos maux, bien ! Et ensuite ?
Pour un certain temps, vous êtes allégé du poids de la justification, vous rencontrez de la compréhension, de l’empathie, du soutien. Vous prenez vos médicaments, vous suivez les mesures thérapeutiques, vous vous octroyez du repos et on vous l’accorde.
Un jour ça va, un jour ça va moins bien, mais dans l’ensemble il y a un certain mouvement qui donne espoir et fait remonter le moral.
Puis, petit à petit la douleur s’installe et fait partie de votre vie. Elle est là et il faut faire avec. Vous vous montrez fort, battant, courageux, vous faites bonne figure, évitez de trop en parler, rassurez même votre entourage : «si, si, je vous assure, ne vous en faites pas, ça va aller».
Bref, vous essayez de ne vous mettre personne à dos à cause de votre dos ! Et ensuite ?
Vous avez trop tiré sur la corde de la bravoure et en rentrant chez vous le soir, vous vous retrouvez seul face à votre dos et à vous-même et surtout à bout de force.
S’il suffisait de bien dormir pour mieux rebondir le lendemain ! Vous avez dit dormir ? Mais la nuit, c’est encore pire ! Et le lendemain ?
On est seul dans la douleur, seul dans son parcours de combattant.
Je serais heureuse de continuer le chemin avec vous et de contribuer à alléger votre quotidien.
Amicalement
Merci de votre visite et au plaisir de vous revoir.
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